29 octobre 2024 : Journée Mondiale de lutte contre l'AVC

En France, l’AVC frappe 140 000 personnes par an. Il est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de mortalité en France.

QU’EST-CE QUE L’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ?

L’accident vasculaire cérébral se caractérise par un arrêt brutal de l’irrigation sanguine du cerveau qui entraîne une privation d’oxygène dans les zones cérébrales touchées. Dans 80 % des cas, l’AVC est secondaire à l’interruption de l’irrigation d’une partie du cerveau provoquée par un caillot qui obstrue une artère. On parle alors d’AVC ischémique ou d’infarctus cérébral. Dans les 20 % de cas restants, l’AVC est le fait d’une hémorragie cérébrale. Dans la moitié des cas, il entraîne des séquelles d’autant plus invalidantes que la prise en charge aura été effectuée tardivement : paralysie d’un côté, paralysie faciale, troubles de la parole, troubles de la compréhension, troubles cognitifs, troubles visuels...

Vers la reprise du travail : ajustements et aménagements nécessaires

Retrouver le chemin du travail après un accident vasculaire cérébral (AVC) représente un véritable défi, tant sur le plan physique que psychologique.

L’AVC survient souvent de manière inattendue, bouleversant non seulement la santé de la personne affectée mais également son parcours professionnel.

Compatible avec la réintégration dans le monde du travail pour certains, il impose néanmoins un parcours de réadaptation personnalisé, encadré par des professionnels de santé et des structures d’accompagnement professionnelles.

La reprise d’une activité professionnelle nécessite souvent des ajustements, tant pour l’employé que l’employeur. Une réflexion sur l’aménagement du poste de travail ainsi que sur les horaires de travail s’impose. Pour certains, un retour progressif, sous forme de temps partiel thérapeutique, est conseillé pour faciliter l’adaptation.

Chaque cas est unique, et c’est là que réside l’importance d’une évaluation par un médecin du travail, qui déterminera les capacités résiduelles de la personne et les aménagements possibles. De plus, des dispositifs comme les postes adaptés ou le télétravail peuvent être envisagés pour maintenir l’emploi tout en tenant compte des limites physiques ou cognitives post-AVC.

Les ajustements nécessaires à la reprise d’une activité professionnelle post-AVC vont au-delà des seuls aménagements physiques et peuvent impliquer un changement d’orientation professionnelle. Dans ce contexte, l’apport de structures spécialisées, capable d’offrir un accompagnement individuel, est capital.

Les avancées et le soutien pour faciliter la réintégration professionnelle des personnes ayant vécu un AVC se développent. Néanmoins, le parcours reste semé d’embûches. Il est donc essentiel de connaître et d’utiliser toutes les ressources à disposition pour maximiser ses chances de réussite dans cette voie. Le chemin peut paraître long et semé d’obstacles, mais avec les bons outils et le soutien nécessaire, il est possible de retrouver sa place dans le monde professionnel.

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Sources : https://www.agefiph.fr/


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